Blottie dans le cadre verdoyant des «Ardennes brabançonnes», rafraîchie ces dernières années, pimpante d’aspect, cette église sans prétention, datant du 18e siècle séduit d’abord par son environnement immédiat : un beau parvis pavé, un ancien cimetière qui entoure l’église, la cure voisine, le nouveau cimetière en contrebas, bien au calme qui invite à la méditation.
Dès le 12e siècle, un sanctuaire dédié à Notre-Dame occupait l’emplacement de l’église actuelle.
Au 18e siècle, la commune ne possédant plus les ressources nécessaires pour entretenir et rénover le bâtiment, les habitants demandent de l’aide au baron Philippe de Varick. Il s’engage à la reconstruire en échange de la perception des taxes. Rebâtie en 1771, l’église est demeurée presque intacte jusqu’en 1962, date à laquelle elle est fermée, faute d’entretien. Elle est soigneusement restaurée en 1971 grâce à des dons de particuliers.
L’esprit d’accueil et d’ouverture qui anime la communauté est perceptible à l’intérieur : de nouveaux vitraux très colorés illustrent de manière chaleureuse 6 paraboles de l’évangile. Plus exceptionnel dans une église chrétienne, les 4 vitraux du chœur représentent successivement la croix chrétienne, le croissant vert musulman, l’étoile juive et le cercle hindou, suggérant l’universalité de la démarche spirituelle. Le maître-autel en pierre bleue et le tabernacle, tous deux œuvres de Jean Willame, ainsi que le chemin de croix de Max van der Linden contribuent à la beauté du lieu.